Dépôts et trouvailles isolées entre le confluent Seine/Marne et le confluent Seine/Yonne, au Bronze Final (ZA27-ZA31)

L’un des objectifs communs du programme ArchaeDyn est de déterminer des indicateurs de concentration/dispersion. Dans le cadre de l’atelier 3 (2005-2007), il s’agit plus particulièrement de déterminer des zones de concentrations d’indicateurs archéologiques. Dans le cas présent, il s'agit d'étudier les principales aires de concentration des dépôts et trouvailles isolées au Bronze Final, dans la vallée de la Seine et dans l'est de la France à partir de deux jeux de données différents, l'un portant sur les épées dans la basse vallée de la Seine (Données B. Quilliec), l'autre sur les dépôts et trouvailles isolées dans l'Est de la France (Données E. Gauthier). Nous nous concentrons ici sur un aspect spécifique de la consommation métallique : son accumulation délibérée (artefacts individuels groupés, enterrés ou déposés). Cette pratique sociale/économique est bien certifiée dans les groupes culturels différents de l'Âge du Bronze européen. Les dépôts, par définition, sont constitués par au moins deux objets enterrés ensemble. Néanmoins la fréquence d'objets en bronze trouvés dans les lacs ou rivières (la grande majorité des découvertes) sont, au moins partiellement, la preuve d'une accumulation délibérée. En conséquence on considère les deux contextes de découverte mentionnés ci-dessus ensemble, pour modeler les zones principales d'accumulation. Le choix du jeu de données pour la Basse vallée de la Seine a été conditionné à la disponibilité des données. Nous ne possédions pas de jeu de données mobilisable pour établir directement les principales zones de concentration de dépôts et trouvailles isolées. Nous pouvions par contre utiliser un jeu de données concernant les épées du Bronze final. L’image donnée par les concentrations d’épées, découvertes en contextes de dépôts ou isolées et l’un des principaux objets rencontrés dans ces contextes devrait être relativement représentative. Ces deux zones correspondent à des influences culturelles différentes : le domaine atlantique à l'Ouest, le domaine Nord-alpin à l'Est. Il s'agit de voir si le phénomène de la déposition est différent aux frontières de ces deux domaines ou s'il présente une continuité. La méthode utilisée consiste à calculer des densités sur un maillage régulier par la méthode des Kernels puis à sélectionner les 10% plus fortes valeurs afin de pouvoir comparer les zones principales de concentration relatives des deux jeux de données. Le manque de documentation correspond au code 43 de la carte de confiance. Les données correspondent aux bases de données des groupes dirigés par B. Quilliec et E. Gauthier.