[DREAL OCCITANIE] Aigle Royal - Domaines Vitaux en Occitanie

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Dataset information

Country of origin
Updated
Created
2019.01.25
Available languages
French
Keywords
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105

Dataset description

Parmi les espèces menacées, les rapaces à effectif faibles à modérés (< 500-1000 couples), ne font pas tous l’objet d’un PNA, une des politiques mises en place par le Ministère en charge de l’Environnement pour essayer de stopper l’érosion de la biodiversité. L’Aigle royal qui est dans ce cas, fait néanmoins l’objet de suivis depuis de nombreuses années par les réseaux naturalistes en Occitanie et plus généralement en France (après diverses initiatives locales beaucoup plus anciennes, le réseau aigle royal national a été créé par la LPO en 2008). En Occitanie, on doit en particulier les connaissances disponibles sur l’espèce (résultant d’un patient travail bénévole) aux : - Groupe Rapaces Sud du Massif-Central (depuis 1972) et association Bécot (depuis 2012) pour les Grands-Causses et le sud MC, - Réseau Aigles Pyrénées pour les Pyrénées et les Corbières (depuis 2014? regroupant des acteurs aux suivis souvent beaucoup plus anciens), et leurs relais individuels et associatifs locaux. En France, l’espèce occupe les Alpes, les Pyrénées, le Massif-Central, la Corse et le Jura. La région Occitanie accueille ~ 25 % (118-124 /450-500 couples) de la population française, ce qui lui donne une responsabilité importante pour sa conservation. L’Aigle royal est une espèce longévive mais vulnérable du fait d’une dynamique de reproduction très lente. De ce fait elle est particulièrement sensible à toute cause de surmortalité (électrocutions, collisions, tirs) et une attention particulière doit lui être accordée notamment pour prévenir les dérangements en période de reproduction. Il faut aussi préserver ses habitats de chasse, car c’est une espèce nécessitant de vastes espaces pour satisfaire ses besoins (taille moyenne de domaines vitaux de l’ordre de 14 500 (10 000-19 000) ha pour un couple en sud MC (Itty, comm pers., n=6), c’est aussi une espèce très sensible à la perte d’habitat aux abords des parcs éoliens (Collectif LPO11 2015, Itty et Duriez 2017). L’association Becot a initié dés 2012 un programme de marquage au nid des jeunes de la sous- population du Massif Central par des bagues colorées. Celui-ci a été complété dès 2014 d’un équipement de balises de suivi télémétrique GPS/GSM d’adultes territoriaux puis de jeunes au nid depuis 2016. Ce programme de marquage (le 1er en France sur cette espèce) cours jusqu’à 2020. Il a déjà founi et fournira à terme de précieuses données sur les tailles de DV, les modalités d’exploitation de l’espace par les adultes et les immatures et les causes de mortalité, entre autres. Par ailleurs l’Aigle royal est une espèce protégée au niveau national et, comme telle, en vertu de l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection (article 3): «I. ― Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps : ― la destruction intentionnelle ou l’enlèvement des œufs et des nids ; ― la destruction, la mutilation intentionnelles, la capture ou l’enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel ; ― la perturbation intentionnelle des oiseaux, notamment pendant la période de reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation remette en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de l’espèce considérée. II. ― Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. » Les zonages ci-après correspondent donc à une délimitation géographique partielle (c. à. d. en l'état des connaissances actuelles) des espaces physiques et biologiques cités à la définition du point II, pour cette espèce sur notre territoire régional (et plus largement les Pyrénées et le Massif-Central). http://rapaces.lpo.fr/aigle-royal/ https://reseau-aigles-pyrenees.jimdo.com/ Les Zonages de Domaines vitaux Aigle royaux produits, dans le cadre du porter-à-connaissance DREAL Occitanie, sont un outil cartographique adapté à la biologie de l'espèce où le maintien de la qualité des sites est indispensable. Ceci dans le but de contribuer à l'aide à la décision pour les projets d'aménagement du territoire. Son objectif est de faire connaître en amont les territoires indispensables au maintien et à la reconquête des deux sous-populations du territoire régional: - « Pyrénées françaises-Corbières », - « Sud Massif-central » ; Montagne noire, Haut-Languedoc, Grands-Causses, Cévennes et Monts d’Ardèche. Ces deux sous-populations, qui ne sont séparées que par la plaine de l’Aude entre Carcassonne et Narbonne, sont en contact et échangent vraisemblablement des individus. Il en de même au Nord- Est de la région ou les aigles royaux reproducteurs d’Ardèche et de Drome ne sont désormais guère plus séparés par la vallée du Rhône. La population du Sud Massif-Central, relictuelle au début des années 70 avec 9-11 couples et aujourd’hui proche de 40 couples, assure donc un véritable pont de liaison avec la population des Alpes, via les préalpes. Les suivis télémétriques de jeunes individus marqués dans le massif central ont confirmé leur capacité à visiter les deux grands massifs voisins (Itty, comm pers.). Souvent considéré comme espèce de haute-montagne (milieu qu’elle exploite effectivement et qui a constitué ses refuges au plus fort des persécutions humaines), l’aigle royal est en fait une espèce extrêmement plastique en termes d’altitude et de climat, ce dont témoigne sa large répartition dans l’hémisphère nord : du Sahara et de l’Ethiopie en Afrique, du Mexique en Amérique et de l’Inde et du Japon en Asie jusqu’aux zones boréales d’Eurasie et d’Amérique du Nord. C'est une espèce territoriale qui évolue sur de vastes espaces. Elle recherche des reliefs plus ou moins accidentés avec des falaises, même si elle peut aussi nicher dans les arbres, et une proportion plus ou moins importante de milieux ouverts pour la chasse. Que ce soit en Massif-central ou dans les Pyrénées les couples ne produisent souvent qu'un jeune à l'envol tous les deux ans (productivité en moyenne < 0,5 juv./an) même s’il existe des couples très réguliers et d’autres qui ne se reproduisant quasiment jamais. La mortalité juvénile paraît cependant bien inférieure à celle de l’aigle de Bonelli, ce qui permet à la population « occitane » de poursuivre sa lente ré-expansion y compris dans le domaine méditerranéen de ce dernier. Les jeunes sont erratiques et semblent apprécier les espaces aux marges des couples territoriaux dans le sud massif central, même s’ils explorent plus largement les milieux favorables (nord du Massif central par ex., d’où l’espèce a disparu, en tant que reproducteur, au cours du 19ème siécle) voire certaines zones de plaines au piémont des reliefs. Il est par ailleurs assez frappant de constater que la lente recolonisation dans ce massif se fasse à présent plutôt « en tache d’huile », après que les trous entre couples relictuels aient été comblés. Les observations de couples plus isolés au nord du massif central (Cantal, Monts du Forez) n’ont en effet, jusqu’ici, pas débouché sur des installations durables suivies de reproduction.
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