Service de visualisation cartographique (WMS) du jeu de données : Aléas mouvement de terrain des ardoisières du pourtour d'Angers (49)

Au sens strict, l’aléa est la probabilité de la survenance en un point donné d’un événement donné d’une intensité donnée sur une période donnée. Pour une période donnée, l’aléa devrait être présenté comme une courbe continue décroissante, qui indique une probabilité de survenance pour chaque intensité d’un phénomène donné. Dans la pratique, il est très souvent impossible d’être complètement déterministe et de produire cette courbe en chaque point de la zone à étudier. L’intensité définit l’ampleur du phénomène, sa gravité, l’influence qu’il peut avoir sur une structure anthropique. Pour les fontis c’est le diamètre de la zone effondrée qui définit l’intensité. Pour les tassements c’est plutôt l’angle de mise en pente des structures basculées en surface qui est considéré. La notion de probabilité d’occurrence, qui traduit pour sa part la sensibilité que présente un site à être affecté par l’un ou l’autre des phénomènes analysés, est généralement difficile à appréhender. Quelle que soit la nature des événements redoutés, la complexité des mécanismes, la nature hétérogène du milieu naturel, le caractère très partiel des informations disponibles et le fait que de nombreux désordres, séquelles ou nuisances, ne soient pas répétitifs expliquent qu’il est généralement impossible de raisonner sur la base de probabilités quantitatives (x % de risque de développement d’un désordre). On privilégiera donc une classification qualitative caractérisant une prédisposition du site à subir tel ou tel type de désordres ou nuisances. C’est donc cette notion de prédisposition (au détriment de la probabilité d’occurrence) qui sera retenue dans la suite du document. L’évaluation de cette prédisposition dépend de la combinaison d’un certain nombre de facteurs favorables ou défavorables à l’initiation et au développement des mécanismes pressentis dont la principale connue est la profondeur supposée des vides résiduels. Il faut noter que les polygones définissant une classe d’aléa peuvent donc être la combinaison de la contribution de plusieurs entités de type divers.